Aranjuez

Nous nous installons pour quelques jours dans le royal camping d’Aranjuez en attendant la fin de la goutte de froid et de pluie qui sévit sur la France et le nord de l’Espagne en ce début avril. Bien que la température nocturne tourne autour de zéro dans la région et que le thermomètre affiche tout juste 12 degrés en journée, la chaleur perçue sous le soleil rend notre séjour tout à fait supportable. Il ne viendrait d’ailleurs à l’idée d’aucun espagnol de s’installer ailleurs qu’en terrasse pour consommer tellement il fait chaud ici le reste de l’année. La ville rappelle un peu Potsdam avec ses énormes palais aux couleurs cheese-cake et ses parcs aux interminables allées rectilignes. Le domaine du palais royal avec ses jardins couvre à lui seul pratiquement la moitié de la superficie de la ville. Tout le monde connaît évidemment le Concerto d’Aranjuez qui comme son nom l’indique a été composé à Paris par Joaquín Rodrigo avec l’intention de rappeler les fragrances des magnolias, le chant des oiseaux et le ruissellement des fontaines des jardins du palais royal d’Aranjuez. Une bien belle ville en fait que nous visitons déjà pour la seconde fois.