Rabat

Nous nous sommes tapés 250 km de route nationale d’une seule traite pour arriver totalement moulus à la tombée de la nuit dans une aire de camping-cars au sud de Rabat. Certaines portions de routes sont plutôt roulantes, mais la traversée des villes, c’est quelque chose ! Ça commence par le traditionnel bouchon créé par la police qui contrôle les entrées de chaque ville, ça continue par le bordel occasionné par des usagers indisciplinés de toutes sortes dont pas mal de carrioles tirées par des chevaux, et ça fini par bouchonner à chaque intersection où tout le monde s’échine à vouloir passer avant l’autre, l’équation devenant ainsi rapidement insoluble avec bouchons monstres et grosse pollution à la clé. Dans ce sens et sur le plan également des décharges sauvages aperçues en cours de route, le Maroc rappelle par bien des points la Chine. Sur les conseils du gérant de notre bivouac, nous prenons le bus ce mardi pour visiter Rabat qui vaut largement la peine du déplacement. Comme à peu près partout en Espagne, nous retrouvons les traditionnels aboiements nocturnes entre chiens errants et chiens de garde qui pullulent aux abords des cités.
Rabat

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