On est passé de la prononciation espagnole Jerez à celle française de Xérès ou encore anglaise de Sherry peut-être à cause d’un abus d’alcool, mais nous sommes bien dans la ville des fameux vins et vinaigres de Xérès. La cité est très étendue et nous n’y avions fait qu’un rapide passage en 1985 d’autant plus que ses quartiers périphériques peu engageants ne nous inspiraient guère à l’époque. Nous passerons cette fois-ci pas mal de temps à déambuler au centre-ville. L’endroit rappelle les villes champenoises comme Reims ou Epernay avec ses grandes familles viticoles devenues immensément riches et qui ont laissé leur empreinte par de nombreuses églises et palais richement décorés. Des noms comme Domecq ou Tio Pepe, promoteurs des grands prix de formule 1 et de motos résonnent à l’oreille de tout le monde et Jerez de la Frontera est également l’épicentre de l’élevage des chevaux andalous avec son école royale andalouse d’art équestre. Mais le fait est qu’aujourd’hui une bonne partie des demeures bourgeoises du centre sont dans un état de délabrement tel que leur manque d’entretien est en train de compromettre la structure des bâtiments rendant toute rénovation future extrêmement coûteuse. Les crises de 2007 et du Covid-19 ont eu de lourdes conséquences sur ce magnifique patrimoine historique et la pauvreté est devenue palpable ici. La ville est parsemée d’orangers dont les fleurs embaument l’air à un point tel qu’il en devient enivrant.
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