Kecskemét & Eger

Nous allons traverser le pays du sud au nord à travers la Grande Plaine appelée « Puszta » et qui signifie « terrain nu » ou « désert » en hongrois. Autant dire que le paysage de l’est de la Hongrie est assez plat et monotone, mais le pays étant petit, la distance se limitera à environ 250 km de routes soit modernes, soit extrêmement cahoteuses. Le pays est bien sillonné d’autoroutes, mais il faut s’équiper d’une vignette dont nous ne voulions pas.
Nous ferons une pause dans la ville de Kecskemét avec ses beaux bâtiments style art nouveau dont un très bel hôtel de ville malheureusement en travaux. En fin d’après-midi, nous nous installerons à Eger, dans un camping archi-plein ce samedi, mais à moitié vide le dimanche. Eger est le centre d’une des quatre grandes régions viticoles du pays, la plus connue étant celle du Tokaj un peu plus à l’est, mais que nous ne visiterons pas. Nous avons remarqué lors de nos sorties restaurant, qu’il y avait rarement de l’alcool à table, car ici c’est tolérance zéro alcool au volant : pas très pratique pour faire la tournée des caves viticoles.
Les restaurants coûtent en moyenne entre un tiers et moitié du prix français, mais les deux gastronomies ne sont pas comparables. Il faut déjà trouver un serveur accueillant et les repas commencent en principe par une soupe, pas terrible comme démarrage par temps chaud. Parmi les spécialités hongroises, les poissons genre carpe ou poisson-chats, le foie gras poêlé, les plats mijotés que nous appelons « goulash » en France, alors que le « gulyás » hongrois est une soupe de bœuf aux oignons, au paprika, aux pommes de terre et aux carottes, et des filets panés et frits en tout genre. On a même vu un menu qui classait les animaux selon qu’ils avaient deux pattes comme les canards, quatre pattes et sans pattes pour les poissons.
Comme la plupart des villes de l’ex Bloc de l’Est, Eger fait partie de ces villes dont les abords, datant généralement de l’ère soviétique, ne sont pas très engageants, mais dont le centre-ville est plutôt joli.
Kecskemet

Ce contenu a été publié dans Hongrie 2020. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.