Stockholm

Nous débutons notre périple en Suède par la capitale où trouver un lieu pour se poser n’est pas si simple, les campings étant tous complets à cette époque-ci et les parkings pas évidents si l’on ne connaît pas la ville. Mais comme nous arrivons tôt dans un camping réputé calme et bien qu’il affiche complet, nous avons la chance d’obtenir une place disponible ce matin-là. Il faut prendre le métro à partir de là pour se rendre au centre ville. Après avoir également pris celui de Beijing, on se rend compte que le métro de Paris a été conçu selon une pensée typiquement française répondant à la devise « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué », un seul quai central desservant plusieurs lignes, ça évite pas mal de kilomètres de marche surtout au cas où on se trompe de ligne ou de direction.
C’est dans le métro de Stockholm qu’on constate la différence entre la Finlande et la Suède où les immigrés ne sont pas essentiellement des ressortissants de l’ex bloc soviétique à la peau bien blanche. Sachant que Volvo est maintenant une marque chinoise, il n’est pas étonnant de trouver des chinois à Stockholm, mais le plus surprenant est de voir autant de touristes français ici, les allemands étant évidemment comme d’habitude über alles et les nombreux autres étrangers semblant provenir essentiellement de pays situés entre le Liban et l’Ouzbékistan.
On constate déjà que l’essence est plus chère ici qu’en France, mais les prix des plats affichés dans les restaurants ne semblent pas plus élevés : on doit certainement se rattraper sur les boissons et les desserts comme on l’enseigne sur la Côte d’Azur.
Il fait plus chaud ici à Stockholm qu’en Finlande et malgré les kilomètres parcourus à pied sous la canicule de ce premier août, c’était chouette de se promener dans cette ville, surtout le long du port bien moins grouillant que le centre.
Notre deuxième journée au camping sera repos, baignade et un peu de lessive pour s’occuper.