Merzouga

Nous avions un à-priori plutôt négatif sur Merzouga vu les problèmes écologiques posés par le tourisme de masse à cet endroit, forte consommation d’eau dans le désert et pollution sonore des 4×4, motos et quads dans les dunes, mais cette ville plutôt petite ne correspond pas non plus à l’image que nous nous en faisions (voir article dans Libé). Nous resterons donc un peu plus longtemps que prévu à cet endroit en prenant le temps de découvrir les environs à pied. Ce paysage de dunes est différent du reste du Maroc et correspond assez à l’idée que l’on se fait habituellement du Sahara, sauf qu’il n’y a pas réellement de désert au Maroc tant il y a du monde absolument partout. C’est une des raisons qui nous pousse entre autres à stationner dans des campings plutôt qu’en pleine nature, car il ne se passerait pas une heure avant de voir débarquer un marocain en mobylette ou en 4×4 à l’endroit où vous pensez être seul au monde et qui vous invitera gentiment à prendre le thé chez lui, hospitalité berbère oblige. Le problème est que cette invitation est souvent motivée par la vente d’un produit que vous aurez du mal à refuser sans paraître impoli. Si vous réussissez à échapper au téléphone arabe 4G des bergers-vigies, ce seront peut-être les gendarmes qui vous inviteront en pleine nuit à vous rapprocher de leur poste sous prétexte de sécurité : il faut savoir que la frontière avec l’Algérie est étroitement surveillée à l’aide de systèmes infra-rouge modernes. Vu le prix moyen des campings et la tranquillité d’esprit qu’ils offrent en plus des commodités de service, on aurait tort de s’en priver.
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