Agadir : Dieu, Patrie et Roi

Nous redoutions un peu cette ville qui n’a pas bonne réputation auprès des camping-caristes et nous nous sommes débrouillés pour en faire le tour en une seule journée. Hormis le très bon guide du petit musée municipal consacré au tremblement de terre de 1960 qui détruisit presque totalement l’ancienne cité, il y a assez peu de spots touristiques intéressants dans cette ville. On trouve un Agadir Centre sans grand intérêt et un Agadir Plage qui ressemble à s’y méprendre aux centres touristiques des Canaries avec ses hôtels pour clientèle en grosses cylindrées, son Club Med, son Riu Club et la classique hôtellerie des charters qui déversent quotidiennement quelques milliers de touristes pour profiter des 300 jours d’ensoleillement annuels du lieu. Cette clientèle ne sera pas dépaysée sur ce front de mer international avec ses bars-restaurants, ses discothèques et ses casinos, tous servant de l’alcool, ce qui est rare au Maroc. C’est clair que les camping-cars n’ont pas vraiment leur place dans ce schéma et l’aire de stationnement/camping est une véritable insulte au bon sens par rapport au prix, à l’état des lieux et au fait qu’il soit en permanence complet à cette époque de l’année. Et dire qu’il y en a qui passe des mois dans cet endroit …
Et comme d’habitude, vous avez d’un côté de la rue un Palais Royal et des hôtels de luxe absolument nickel et de l’autre côté le classique lot d’immondices : y-a-t-il quelqu’un aux commandes de ce pays qui jette de temps à autre un coup d’œil au delà de ses murailles ?
Agadir

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