En partant d’Essaouira, nous suivons la direction d’Agadir au sein d’une petite cohorte de camping-cars avec une bonne centaine de vendeurs d’huile et de miel qui s’agitent à notre vue en bord de route. Nous bifurquons ensuite vers le barrage Moulay Abbelah gardé par l’armée en direction des cascades d’Imouzzer. Nous ne rencontrerons plus personne sur cette route absolument paradisiaque, hormis des habitants qui nous saluent. Les cascades sont quasiment à sec à cette époque de l’année et mis à part quelques camping-cars arrivés par la route d’Agadir dite « du Paradis », il y a peu de touristes sur site. Du coup, il devient difficile de se débarrasser des quelques guides et vendeurs d’artisanat local assez envahissants.
Les marocains ne le savent pas encore, mais avec le néolibéralisme mondial galopant, le Paradis et l’Enfer viennent de fusionner pour réaliser des gains de productivité avec la création d’un espace réservé aux VIP appelé « Paradis Fiscal » dont le code d’entrée change chaque jour. Hier, le nom d’utilisateur était « Donald » et le mot de passe « Dingo ». Du coup, ce qui pour certains ressemble au paradis devient vite l’enfer pour les autres à grands renforts de sécheresses, de feux de forêts, d‘inondations, de lessivage des sols, quelques tremblements de terre et des touristes en camping-cars pour couronner le tout. Le Maroc reste pour beaucoup une terre plutôt rude.
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