Et chat où ira ?

Après une suite ininterrompue d’orages et d’averses depuis vendredi soir, le soleil est de nouveau de retour ce lundi matin. Nous nous sommes rendus dimanche à Essaouira sur des routes vidées par les intempéries. Chemin faisant, nous avons traversé des agglomérations dont certaines étaient relativement propres et pittoresques, et d’autres dont le degré de crasse vous retourne le cœur. Pas étonnant qu’on ne trouve pas de porcs dans ce pays, ils se suicideraient dans de telles conditions d’existence.
C’était prévisible, il y a beaucoup de touristes et de camping-cars à cette époque de l’année dans le sud du Maroc qui démarre à Essaouira, mais la visite de la ville reste plutôt agréable. On est loin de se bousculer dans les artères centrales rectilignes de la grande médina, mais également dans le dédale de ses ruelles latérales. Des échoppes et des chats absolument partout, on peut y passer plusieurs journées à flâner. Mais le tourisme attire également les mendiants beaucoup plus nombreux ici et c’est assez étonnant de trouver des drogués allongés à même le sol humide sans que la police omniprésente partout ailleurs n’intervienne.