Fin du voyage Italie – Croatie 2017

Les dernières journées de notre voyage passeront rapidement entre des étapes routières plus longues, les haltes déjeuner et l’installation des bivouacs.
Notre premier arrêt sera non loin de Parme, sur l’aire communale de Sala Baganza qui peut accueillir gratuitement deux camping-cars à côté d’un grand parc doté d’équipements sportifs. Deux terrains de foot, un terrain de base-ball, un hall de tennis et un hall de fitness-wellness : les sportifs semblent gâtés ici. Le cours de yoga aura d’ailleurs lieu dans le parc ce soir-là, plutôt pas mal pour cette petite ville italienne. Encore une dernière glace et un expresso avant de quitter cette Italie si chère à nos cœurs.
La deuxième étape nous emmènera au-delà du tunnel du Saint-Gothard, on évitera son traditionnel bouchon pour une fois. Nous nous installons sur un parking au bord du Lac des Quatre-Cantons, à Gersau très exactement. Le parking est payant jusqu’à 19h00, mais c’est l’heure à laquelle nous sommes arrivés et nous avons pu profiter pour une fois d’un stationnement gratuit en Suisse, c’est assez rare pour le mentionner.
A noter que nous étions arrivés au bout de notre forfait internet étranger en Italie et que les essais pour mettre notre blog à jour à partir du wifi chez Mc Do ou dans les centres commerciaux sont restés infructueux. Il n’y a de wifi disponible gratuitement que pour les smartphones après une procédure d’enregistrement plutôt laborieuse et pour un PC un numéro de carte bancaire est demandé, ce qui plutôt ‘space’ pour du wifi soi-disant gratuit. Sur ce plan, nous avons été comparativement bien mieux servis en Bosnie.
Les lois relatives au contrôle du blanchiment d’argent compliquent également sérieusement la vie des italiens et par voie de conséquence aussi celle des étrangers, car il existe ici un système de code fiscal personnel requis par exemple dans le cas d’une expédition de pièces de rechange dans le pays ou si l’on veut acheter un paquet de cigarette dans un automate lorsque les buralistes ont fermés. Il faut donc à chaque fois avoir à l’aide d’un autochtone pour ces cas de figure, pas cool !
Nous avons également remarqué le changement de comportement des automobilistes entre Rimini et Milan dû au nombre impressionnant de radars de vitesse d’un nouveau genre apparus sur les routes sans parler d’une présence policière plutôt soutenue. Contrairement aux anciennes boites Velox oranges ou bleues, ces radars sur mâts équipés de caméras filmant dans les deux sens seront beaucoup plus difficiles à vandaliser. Si jamais cette politique volontariste voulait s’appliquer dans le sud du pays, cela deviendrait plutôt dangereux d’avoir un accident avec un autochtone à cette période, car le nombre d’automobilistes qui rouleront sans assurance et sans permis augmentera sans doute de manière exponentielle.
Nous finissons notre voyage en nous installant pour quelques jours au camping très agréable de Wasselonne, le temps de régler quelques papiers et de rejoindre le salon du 4×4 d’aventure de Bad Kissingen.