Mostar

Lorsqu’on se balade à Mostar en dehors du périmètre touristique situé autour du pont détruit en 1993, les traces laissées par la guerre y sont encore bien visibles. Il y a pas mal de ruines laissées en l’état à côté de constructions neuves qui côtoient celles abandonnées en cours de route. La crise économique a probablement ramené la frénésie de reconstruction à certaines réalités. Ce n’est qu’en visitant le musée des images de guerre qu’on prend la mesure du niveau de destruction que cette ville a subit et dont elle se relève petit à petit avec de nombreux chantiers en cours. Le quartier touristique fait quant à lui fortement penser à la Turquie avec son bazar, ses mosquées et ses visiteurs cosmopolites venus également des pays musulmans, choses que l’on ne voit pas en Croatie. Il fait plutôt chaud en milieu de journée actuellement en Bosnie et l’on passe un peu plus de temps que d’habitude à l’ombre des terrasses, sachant qu’à 1.50€ la boisson, on se croirait presque riche dans ce pays. Nous nous installons dans un petit camping au bord d’une rivière à Blagaj, autre lieu touristique situé non loin de Mostar. La qualité assez aléatoire du wifi reste pour nous le seul inconvénient dans ce pays dont l’accueil est très chaleureux.